Négociation du secteur public – Au tour du personnel de soutien des Centres de services scolaires de déposer leurs revendications
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Négociation du secteur public – Au tour du personnel de soutien des Centres de services scolaires de déposer leurs revendications
Montréal, le 26 octobre 2022 – Les travailleuses et travailleurs de soutien des Centres de services scolaires représenté(e)s par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) déposeront demain, le 26 octobre, leurs revendications au Comité patronal de négociation pour les Centres de services scolaires francophones (CPNCF), en vue de la prochaine ronde de négociations pour les employé(e)s du secteur public québécois.
Selon le SCFP, cette négociation permettra l’implantation de conditions de travail plus attractives en réglant les problèmes récurrents d’attraction et de rétention du personnel de soutien des Centres de services scolaires.
Ce dépôt de demandes découle d’une vaste consultation auprès des personnes salarié(e)s œuvrant dans tous les secteurs et toutes les régions assujettis à la convention collective.
« Nos membres ont pu exprimer leurs préoccupations et suggérer des améliorations à la convention collective. Nous souhaitons que la pénurie de main-d’œuvre fasse comprendre à l’employeur la nécessité de s’adapter aux nouvelles réalités du monde du travail », a déclaré Richard Delisle, vice-président du secteur de l’éducation du SCFP-Québec.
Comptant plus de 125 000 membres au Québec, le SCFP est présent dans 11 secteurs d’activité, soit les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
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Source : Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)
Renseignements : Ronald Boisrond, Service des communications, 514 802-2802
Mouvement pour un régime public et universel d’assurance médicaments – Ça manque à ma santé.
Au Québec, le régime d’assurance médicaments est un régime à deux têtes qui comporte une composante publique et une autre privée.
Le régime public offre une protection qui assure les mêmes garanties de base pour les personnes les plus vulnérables de même que pour les travailleurs et travailleuses qui ne bénéficient pas d’une assurance privée. Les différents régimes privés assurent, quant à eux, le reste de la population active. C’est une réalité qui génère de graves injustices et qui a des conséquences désastreuses pour la population et coûteuses pour les finances publiques.
Il y a encore des Québécoises et Québécois qui se privent de médicaments faute de moyens. Les personnes rémunérées au salaire minimum ou qui travaillent à temps partiel paient des primes démesurément élevées par rapport à leurs revenus. Les travailleurs et travailleuses peinent à obtenir des améliorations à leurs conditions de travail en raison des coûts de plus en plus importants de l’assurance médicaments.
Il est temps d’assurer l’accessibilité au médicament pour tous et pour toutes. Un régime public et universel permettrait d’améliorer l’accès, l’équité, l’efficacité, l’efficience, la sécurité et la qualité, au bénéfice de toutes et tous. L’instauration d’un tel régime va permettre, entre autres, de contrôler le coût des médicaments. Les obstacles à l’adoption d’un tel régime ne sont pas économiques, mais politiques. Il faut y remédier.
Pour en connaître plus sur notre campagne: assurance-medicaments.ftq.qc.ca